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Statue de Colon Baoulé de Côte d'Ivoire de 33 cm.
Avec ses chaussures, son short et son chapeau, elle fait référence à l'époque coloniale. Ses scarifications sont typiques de l'art Baoulé. Ces derniers utilisent souvent la peinture sur leurs statues de colon. L'usure de cette peinture offre à cette pièce une très jolie patine.
LE PEUPLE BAOULE
Les Baoulés vivent essentiellement au centre et à l’est de la Côte d’Ivoire à proximité de Bouaké et de Yamoussoukro. Ils sont près de quatre millions d’individus, et constituent le premier peuple de la côte d’Ivoire par le nombre. Originaires du Ghana, ils appartiennent au groupe Akan.
Le nom Baoulé vient de « ba ou li » (l’enfant est mort). Au 18e siècle, la reine Abla Pokou fût contrainte de sacrifier son fils pour passer une rivière, alors qu’elle dirigeait la fuite de son peuple du Ghana vers la Côte d’Ivoire. En effet, pour passer cette rivière infranchissable, les oracles demandèrent le sang d’un homme. Le jeune Kakou fût le seul suffisamment courageux pour se sacrifier. Ce sacrifice engendra des évènements surnaturels qui permirent le passage de la rivière.
Les Baoulés sont d’habiles sculpteurs, tisserands et orfèvres. Leurs masques de danse, poulies de métier à tisser, tambours, lance-pierres, statues, cuillères… sont d’une rare finesse. Ils vouent une admiration à l’or (symbole de pouvoir et de richesse). Leurs poids à peser l’or, avec les motifs qui s’y attachent, sont mondialement connus, et aujourd’hui reproduits sur un grand nombre d’objets (chaises,..).
Certaines danses baoulés sont très prisées (le Goly, l’Adjémé, l’Adjoss oubien le Kôtou…).
Les masques n’existent chez les Baoulés que depuis leur arrivée en Côte d’Ivoire. Par exemple, le Goly (d’origine Gouro) est un masque-heaume en forme de tête de buffle. C’est le fils de Nyamien, le dieu du ciel. C’est une divinité protectrice, et ce masque n’est utilisé que dans les grandes occasions.
Ref : A19 |